Ecriture automatique. . .

Tout paraissait normal au début. Normal comme une pluie de grêle au mois de juin.Il était en face de moi, moi en face de lui, l'avalanche nous séparait. Cette avalanche maudite qui pourtant était le seul moyen de nous voir. Ou plutôt, le seul moyen pour moi de te regarder sans en avoir l'air. Tu me vois, je te regarde, tu me souris, je t'observe, tu m'embrasses, je t'aime. Tu m'aimes, je t'aime, mais pas comme on pourrait le croire. On ne s'aime pas d'amour, pourtant nous sommes proches ou peut-être n'est-ce qu'une illusion ? Je me sens proche de toi, même si d'un autre côté, je ne sais pas tout de toi, bien que tu m'aies parlé de ta jeunesse. J'ai vu ta femme, ton fils, ils sont adorables, tout comme tes collègues, nos collègues.

Tu es poète, écrivain, rock star, amuseur de galerie, conteur à tes heures perdues et moi ton plus fidèle public. Je pense toujours à toi, chaque petite phrase me fait penser à toi, tout autour de moi me fait penser à toi. Mais on ne peut pas vivre uniquement d'amitié et d'eau fraîche même lorsqu'il fait très chaud. Et je rêve de m'envoler au dessus de Mulhouse, Paris, Bruxelles, Berlin et Ulm, ville d'Einstein et de Michael, parti aujourd'hui avec Anna, rentrés tous les deux chez eux. . .

Amour/amitié ? C'est soit l'un soit l'autre. Avec toi, je veux une amitié profonde.

Je t'aime.